Au terme de leur première année d’activités, les membres du réseau ALERRT (African coalition for epidemic research, response and training), en français, coalition africaine de recherche, d’intervention et de Formation pour la prévention des épidémies se sont réunis à Dakar le 19 mars 2019.

L’objectif de cette rencontre était de mettre en lumière les résultats des recherches effectuées en 2018, mais aussi se projeter dans l’avenir pour faire face aux épidémies.

Sous ce chapitre selon le professeur Souleymane Mboup, président-fondateur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), « les maladies épidémiques émergentes ou ré-émergentes constituent une menace permanente pour la sécurité sanitaire mondiale ».

Le Professeur Mboup s’exprimait à l’ouverture de l’Assemblée générale de la coalition Africaine de recherche, d’intervention et de formation pour la prévention des épidémies.

Il a rappelé que le concept de maladie infectieuse émergente ou réémergente s’est développé depuis plusieurs années et qu’il est sans doute devenu à la mode dès les années 90 pour s’amplifier au début des années 2000.

Selon lui, les déterminants de ces maladies infectieuses émergentes sont multiples, et sont en grande partie, liés à l’évolution des agents infectieux, des vecteurs et de l’hôte dans un contexte de changements environnementaux, socio-économiques et culturels qui déséquilibrent les écosystèmes.

Des membres de la coalition ALERRT

« La recherche centrée sur les patients, ces infections prioritaires et sur d’autres maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes, est toutefois très difficile pour diverses raisons », a-t-il expliqué.