Lundi 10 décembre a démarré à Abuja au Nigeria la conférence de l’ASLM – African Society for Laboratory Medicine. Cette réunion qui se tient tous les deux ans a pour thème, prévenir et contrôler la prochaine pandémie: le rôle du laboratoire.
L’objectif est de fournir des informations sur le paysage de la médecine de laboratoire et les besoins en Afrique. Il s’agit également de sensibiliser les donateurs privés, publics et philanthropiques sur les possibilités d’investissement dans la médecine de laboratoire.
Pour le professeur Souleymane Mboup, président de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de Formation – IRESSEF qui a présidé l’ouverture de la conférence,
“se préparer pour prévenir une pandémie requiert des systèmes de santé performants et des systèmes de laboratoire permettant la détection rapide des menaces infectieuses, la prise en charge clinique adaptée et le suivi fiable des traitements.”
Il est aussi nécessaire selon le Professeur Mboup de construire des systèmes de laboratoire robustes, résilients, et promouvoir des outils diagnostiques adaptés et accessibles. C’est d’ailleurs le cœur de la mission de l’ASLM depuis sa création en 2011 à Addis Abeba.
Cette année 2018 une dizaine de chercheurs de l’IRESSEF y participent.
La conférence facilite également la mise en réseau des participants, en particulier des nouveaux venus dans les environnements et les marchés de la santé africains, tout en encourageant la création de partenariats public-privé pour assurer le développement futur des laboratoires africains et des sociétés africaines de diagnostic.