Contexte

L’OMS demande un renforcement du cadre de surveillance des risques liés aux va-riants du virus à l’origine du Covid-19, en accélérant la collaboration et en harmonisant la recherche.
Les variants britannique et sud-africain du coronavirus, particulièrement contagieux, s’étendent désormais à au moins une cinquantaine de pays, dans un monde submergé par une nouvelle vague de contaminations que confinements, couvre-feux et campagnes de vaccination ne parviennent pas à endiguer.
Selon l’OMS, le nombre de pays et territoires où se trouve dorénavant le variant repéré initialement en Grande-Bretagne s’élève à 50 et il est de 20 pour le variant identifié en Afrique du Sud, mais l’organisation juge cette évaluation fort probablement sous-estimée.
Ces variants ne peuvent être identifiés que par le séquençage de leur code génétique, une analyse qui n’est pas possible partout.
Une troisième mutation, originaire de l’Amazonie brésilienne et dont le Japon a annoncé dimanche la découverte, est actuellement analysée et pourrait affecter la réponse immunitaire, selon l’OMS qui évoque dans son bulletin hebdomadaire « un variant inquiétant ».

Protocole

C’est ainsi que l’IRESSEF en collaboration avec des collaborateurs du « MRC Unit The Gambia at LSHTM « ont procédé au séquençage de 100 échantillons de la deuxième vague du Sénégal par Whole Genome sequencing puis ont réalisé le gé-notypage avec la méthode des next generation sequencing ( NGS)

Résultats

Sur les 100 échantillons aucune mutation sur le gène spike n’a été retrouvée .En faisant l’arbre phylogénétique ,les séquences du Sénégal retrouvées sont très loin des nouveaux variants
Professeur Souleymane MBOUP.

President IRESSEF